Il existe une douce période lorsque l’on fait face à une prise de décisions. Récolter les éléments pour comparer plusieurs solutions et tenter d’en faire un comparatif. Pas simple. Et évidement indispensable. Et puis…
Aujourd’hui, deux propositions de missions assez différentes s’offrent à moi. Une première dans un sujet passionnant et qui révolutionne le monde du travail, j’ai nommé l’Intelligence Artificielle. La deuxième est pour le secteur de la mobilité avec notre chère automobile. De l’activité pour de longues années dans les deux cas. Et me voilà dans cette zone un peu floue.
« Tournez à droite »
Mince, Google Maps n’est pas là aujourd’hui pour me guider et me faire subir ses choix. Comment faire pour accoucher de sa décision ? Et bien, il me paraît intéressant de profiter de ce « moment de confusion »
Mettre ce temps à profit pour laisser le sujet s’éveiller de lui-même. Quelques heures, quelques jours, semaines ou mois pour d ‘autres ; chacun son rythme. Mais c’est en laissant reposer que le travail peut se faire. Une forme de lâcher prise du sujet en sorte.
En tant que formateur, lorsque je suis le témoin de ce genre de situation auprès des apprenants, il m’est indispensable de me mettre en retrait afin de laisser la nature faire les choses. A l’identique, lors d’un apprentissage disons plutôt magistral, je laisse toujours un temps précieux à mes interlocuteurs afin qu’ils conceptualisent les notions transmises. Je reçois l’information, mon cerveau l’intègre, la digère et me voilà de nouveau disponible pour la suite.
De quelques minutes à quelques mois, ces moments de confusion sont finalement très productifs. Ils viennent certifier notre démarche, nous sommes bien dans l’action derrière un immobilisme apparent.
Photo de Tamas Tuzes-Katai